J’ai de la gratitude pour ma douleur

Une histoire comme tant d’autres – Moi créatrice et ma douleur

Marinella a un ancien parcours de danseuse classique. Un incident corporel a impliqué une réorientation professionnelle vers l’enseignement.

Aujourd’hui Marinella enseigne et coache différents publics et via différentes approches du corps et psycho-corporelles.

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Déclics et changements

Être contre ou pour son corps ?

La danse est un domaine qui demande à être confronté à la douleur quotidiennement.

Le métier fait que, à tort, à mon époque, on nous demandait d’ignorer la douleur. En plus de l’activité physique qui demande une discipline de fer, ça fait rentrer dans un rapport d’être « contre mon corps ». C’est l’ennemi à combattre, à le forcer vers une position, une souplesse, un mouvement, même face à la fatigue et la douleur !

J’ai mis des années d’un parcours personnel à apprendre qu’il faut être « avec son corps » et « pour son corps » !

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Vivre le manque d'écoute et son impact

Après une opération du ligament croisé antérieur du genou, j'ai vécu le manque d’écoute des pontes de notre médecine. Je trouvais qu’il y avait beaucoup de mépris, de complaisance, d’orgueil, et surtout : pas d’écoute !

Un sportif de haut niveau a quand même une connaissance extrême de son corps mais on ne lui laisse même pas le temps de parler.

Une coopération à deux pourrait permettre d’aller tellement plus loin.

Mais je n’ai pas rencontré cela et je suis rentrée en conflit avec la médecine.

L’aspect positif de ses erreurs

La première réaction quand mon corps a lâché, ça a été d’en vouloir à mon corps qui m’avait « trahie ».

J’ai mis des années à continuer malgré la douleur et les symptômes. Je ne m’écoutais pas.

Le fait de ne pas m’écouter parce que je dois aller travailler, ramener un salaire, ça m’a fait comprendre personnellement que, des fois, on peut aller au-delà de la douleur.

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Ne pas laisser la douleur prendre toute la place

De l’autre genou, mes douleurs se sont répercutées aussi à la hanche et au dos avec mon corps qui essaie de compenser.

Je pars un peu démoralisée, mais je rencontre les enfants. Arrivée à la crèche, la joie immense de partager un bonheur avec ces enfants a fait passer mon mal de dos.

Ne pas laisser la douleur prendre toute la place, c’est la prendre en considération

mais lui donner sa juste place : et ce n’est pas la première place !

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Douleur et créativité

Un douleur n’est jamais gratuite

Il y a le facteur mécanique que l’on peut prendre en charge. Et souvent la douleur est messagère.

La médecine traditionnelle explique les symptômes mécaniques, mais moi j’ai compris qu’il y avait un message derrière la douleur.

J’écoute ma douleur, sans lui donner totalement carte blanche. A moi de trouver d’autres façons d’exprimer ma passion, de rebondir en trouvant les solutions en moi.

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La douleur a aujourd’hui une place secondaire dans ma vie

Je pense qu’une douleur, il faut la remercier parce qu’elle est porteuse de quelque chose. A nous de comprendre par un processus plus ou moins douloureux.

La médecine traditionnelle tend à dire que les choses sont fixes, définitives. Cette médecine considère que soit la douleur va empirer, soit vous pouvez la calmer par des médicaments.

Moi je sais qu’une douleur est là, fait son parcours, a quelque chose à dire… et elle s’en va.

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Pour contacter Marinella Colombo :

https://www.linkedin.com/in/marinella-c-bbb1515a/

Témoignages Moi créatrice & ma douleur

Ce retour d'expérience fait partie des témoignages récoltés dans le projet "Moi créatrice et ma douleur".

Vous pouvez partager comment ce vécu vous touche ou résonne pour vous en commentaire.

Le témoignage de Marinella vous touche-t-il ? Vous inspire-t-il ? Son témoignage vous ouvre-t-il des portes ?

Vous voulez aller plus loin et vous sentez que c'est le moment pour vous de reprendre la main face à la douleur ? Cliquez ici pour en savoir plus !