Une transformation proche d’une résurrection
Une histoire comme tant d’autres – Moi et ma douleur
Je m’appelle Christelle, j'ai 52 ans.
Je vis avec des douleurs neuropathiques intenses et invalidantes depuis 3 ans.
La grosse problématique était que la douleur occupait toute la place, tout mon panorama était pris. Je ne parvenais plus à faire autre chose que de penser à cette douleur qui m'accaparait !
Dans ce témoignage vidéo, Christelle explique comment elle a transformé sa relation à la douleur.
Voici quelques moments clés de notre échange.
Un travail sur soi libérateur
Ce qui m'a attirée dans cette vision [de Marie Bacelon et du programme Vivre la douleur autrement], c'était le lien entre la douleur et nous qui la vivons.
- => pour visionner la vidéo dont parle Christelle : interview Le coup d’œil qui inspire
Dans d'autres contenus, on vous donne des conseils en matière technique, des outils de distraction. Mais c'était toujours des "il faut que...".
Ici l'approche est complètement différente, avec des outils plus en lien avec nous qu'avec l'extérieur.
J’ai trouvé du sens dans cette approche unique
où j’ai ma place en tant que personne qui vit la douleur.
Déclic - Une confiance en moi retrouvée
Cette transformation vécue est énorme ! J'ai repris confiance en moi !
Parce qu'avant, je n'avais plus confiance en moi. Je n’osais plus avancer. Quoi que je fasse, je me disais qu'il ne fallait pas faire ça. J'avais vraiment des craintes vis-à-vis de moi. Je n'osais plus rien faire. Pour moi, c’était terminé, je laissais tomber.
Et maintenant j'ose à nouveau faire, essayer, prendre des risques. Je tente à nouveau.
Je refais des choses sans crainte : reprendre progressivement la voiture, bouger à nouveau, retrouver des possibles.
Déclic - Un autre regard revitalisant sur la douleur
J'ai progressivement changé de regard, au fil des prises de conscience et du travail effectué.
Du coup, j'ai admis et écouté ma douleur, tout en faisant en sorte qu'elle ne m'envahisse pas.
Ça m'a permis de reprendre une activité physique, ce qui a eu d'autres impacts. Et ensuite ces effets boule-de-neige m'ont permis de respirer, de reprendre confiance et espoir.
Après des mois et des mois de stagnation, le fait de voir ces évolutions s’installer petit à petit ça a été énorme.
C'est comme retrouver une liberté. J'ai l’impression d'avoir un nouveau souffle, une nouvelle énergie. C'est très étrange et difficile à exprimer, mais quand on a vécu ce manque d'énergie, cet écrasement avec la douleur, c'est pas loin d'une résurrection.
Déclic - Être accompagnée à transformer son regard
Je pense sincèrement que tout est venu de mon regard intérieur. C’est à partir de là que les choses ont changé, que ma douleur est devenue plus facile.
On a beau avoir des apports extérieurs, j'ai remarqué par le biais de notre travail commun dans ce programme que tout venait de l’intérieur. Les abords extérieurs sont importants, les thérapeutes, les techniques. Mais c'est à partir du moment où j'ai changé ma vision des choses que tout est apparu.
Cette transformation ne pouvait pas venir toute seule.
À un moment donné, quand on est dans une telle intensité (avec le vécu douloureux), on ne peut pas avoir ce regard. On a les yeux bandés, c’est difficile. Il faut avoir quelqu’un qui nous guide, pour nous ouvrir les yeux.
Déclic - une douleur qui a évolué petit à petit
Les retranscriptions de ce paragraphe viennent d'échanges au fil de l'accompagnement.
J’arrive à bien mieux gérer ma douleur
Je pense qu’elle est comme d’habitude mais curieusement je fais beaucoup plus de choses. Ça me donne l’impression qu’au lieu de lutter contre elle et d’avoir peur d’elle, je l’ai plus acceptée et je fais avec au quotidien.
J’y prête moins attention. Ça ne m’empêche plus.
J’ai même repris la voiture. Je reconduis, je revis, ça me rouvre des possibilités. J’ai l’idée de conduire de plus en plus longtemps et ça me redonne des possibilités de déplacement par exemple, de lieux où je pourrai aller…
Et c’est la première fois que j’ai repris un chariot aux courses.
La douleur ne me pèse pas plus que ça.
J’ai même pensé à la réadaptation graduelle.
Je sens mieux mon corps y compris les zones douloureuses, ce que je ne sentais pas avant. J’essaie de renforcer les zones douloureuses, alors qu’avant j’en avais peur. Ça me permet d’avancer et de reprendre confiance en moi.
Je me réconcilie avec mon corps. « Ah finalement c’est possible de faire ça. Je ne pensais pas pouvoir faire ceci. J’ai réussi à tenir l’heure complète ! »
À un moment donné, elle sera peut-être moindre et je ne m’en rendrai pas compte.
J'ai décidé de changer
J’ai réalisé que tant que ma conscience est sur la douleur, elle aura du pouvoir. Mon focus est sur elle. Je me dis alors que tant qu’elle est là je ne peux pas faire ci ou ça. En la prenant comme la cause de mes incapacités, je lui donne du pouvoir.
Je lui donne moins de pouvoir quand je dis que je suis quand même capable de faire des choses.
Je passais mon temps à penser à elle. J’ai décidé de changer de mantra chaque jour : « ah une nouvelle journée 😊 quelle va être mon action, mon objectif aujourd’hui ? »
Je ne suis plus dans le même état d’esprit.
Je trouve ça impressionnant. Maintenant, je comprends vraiment mieux pourquoi il y a des douleurs qui ne passent pas : en y pensant on ne fait que creuser ce sillon autour de la douleur. On ne se rend plus compte qu’on est là-dedans en pilote automatique. Et il y a besoin d’un regard extérieur pour nous amener à en prendre conscience.
Les prises de conscience se font parfois un peu dans la douleur, ça se bouscule. Mais c’est bien d’innover. C’est pas facile de trouver seul tous ces déclics.
Aujourd’hui je me dis : « j’ai les moyens, j’ai des outils, j’ai conscience de mes actes et de mes choix ».
Je ne suis plus dans une situation d’attente. J’ai moins le sentiment que la douleur est une entrave.
Un apprentissage vers l'autonomie
J’ai vraiment ce sentiment maintenant d’être autonome et de pouvoir faire le choix par moi-même. De sentir au fond de moi ce qui est bon, ce qui n’est pas bon pour moi. De m’écouter, de me faire confiance.
Tout a été impactant dans ce programme. Il y a eu des moments-clés, des prises de conscience, dans tous les contenus. C’est fabuleux !
Ce temps de témoignage m’a vraiment permis de poser les choses. Parce que je savais que ce programme m’avais apporté, mais d’avoir mis un temps de pause là-dessus m’a permis de prendre conscience de tous les apports et de tout ce qui s’est fait.
Si vous hésitez à rejoindre Marie, faites le choix de vous laisser surprendre par un éveil, par des prises de conscience et par un regard nouveau, sur la douleur et sur bien d’autres choses :-)
Témoignages Moi & ma douleur
Ce retour d'expérience fait partie des témoignages récoltés dans le projet "Moi et ma douleur", avec des objectifs de sensibilisation et d'inspiration.
Christelle a suivi le programme-phare Vivre la Douleur Autrement.
Vous pouvez partager comment ce vécu vous touche ou résonne pour vous en commentaire.
Le témoignage de Christelle vous inspire-t-il positivement ? Son témoignage vous donne-t-il l’envie de bouger, d’évoluer ?
Vous voulez aller plus loin et vous sentez que c'est le moment pour vous de reprendre la main face à la douleur ? Vous voulez vivre ce chemin transformateur : cliquez ici pour en savoir plus !
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